Algerie: l Etat va empecher la disparition

 

Algérie: l'Etat va empêcher la disparition

d'ArcelorMittal d'Annaba

 

  • L'Etat algérien va intervenir pour empêcher une éventuelle fermeture du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, près d'Annaba, dont le géant mondial de l'acier ArcelorMittal détient 70% du capital, a indiqué samedi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia.

"Je peux dire et je le dis avec force l'Etat algérien n'assistera pas (sans réagir) à la disparition d'El Hadjar", a déclaré Ahmed Ouyahia lors d'une conférence de presse.

La filiale algérienne d'ArcelorMittal, qui emploie près de 7000 salariés, est menacée de "dépôt de bilan", en raison d'une crise de trésorerie.

 

Ahmed Ouyahia a expliqué que le dépôt du bilan, "brandi comme une menace par ArcelorMittal, pour obtenir un crédit bancaire sans garanties, ne vas pas infléchir la position des autorités algériennes sur ce dossier".

 

Selon lui, ArcelorMittal a demandé un prêt à la Banque extérieure d'Algérie (BEA, publique) de 14 milliards de dinars (140 millions d'euros environ), dont une partie, 50 millions d'euros a été accordée.

Mais la BEA a exigé les garanties pour la deuxième tranche du prêt, représentant le rachat de la dette d'ArcelorMittal auprès de la Société Générale Algérie.

 

Selon Ahmed Ouyahia, ArcelorMitttal a refusé de fournir ces garanties. "ArcelorMittal n'a jamais été client de la BEA à laquelle il a préféré Société générale, au temps de son aisance financière, pour contracter des crédits et transférer ses dividendes", a-t-il ajouté.

Ahmed Ouyahia a précisé qu'ArcelorMittal n'avait pas contribué à l'augmentation du capital du complexe à 150 millions de dollars.

 

La partie algérienne a déjà versé sa part de cette hausse (50 millions de dollars).

ArcelorMittal détient 70% du capital du complexe et le groupe public algérien Sider les 30% restant.

Le complexe, propriété de l'Etat algérien, avait été racheté à 70% en 2001 par l'indien Ispat, membre du groupe Mittal.

Le gouvernement algérien avait donné en septembre 2011 son feu vert à la reconduction du contrat de partenariat le liant à ArcelorMittal. Cette décision devrait permettre la mise en oeuvre d'un programme d'investissements de 500 millions d'euros entre 2011 et 2015.

 

Belga

 

 

ArcelorMittal veut fermer

son usine en Algérie

 

dimanche 08 janvier 2012

 

Le géant mondial de l’acier a déposé une demande de cessation de paiement pour le complexe sidérurgique d’El-Hadjar. Le groupe détient 70% du complexe.

 

Le géant mondial de l’acier ArcelorMittal, qui détient 70 % du capital du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, près d’Annaba (est), a déposé dimanche auprès d’un tribunal algérien une demande de cessation de paiement, a confirmé son directeur général à l’AFP. « Je confirme le dépôt de la demande de cessation de paiement mais ne ferai aucun commentaire pour le moment », a déclaré le directeur général d’ArcelorMittal, Vincent Le Goïc.

 

Samedi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia avait déclaré que l’Etat allait intervenir pour empêcher une éventuelle fermeture du complexe sidérurgique. M. Ouyahia a expliqué que le dépôt du bilan, « brandi comme une menace par ArcelorMittal, pour obtenir un crédit bancaire sans garanties, ne va pas infléchir la position des autorités algériennes sur ce dossier ». Selon lui, ArcelorMittal a demandé un prêt à la Banque extérieure d’Algérie (BEA, publique) de 14 milliards de dinars (140 millions d’euros environ), dont une partie, 50 millions d’euros, a été accordée. Le secrétaire général du syndicat d’entreprise d’El-Hadjar, Smaïn Kouadria, a indiqué dimanche à l’AFP « avoir reçu le message de M. Ouyahia 5/5 et qu’il soutenait la position du gouvernement dans la mesure où elle assure la pérennisation du complexe, de l’emploi et l’augmentation des capacités de production ».

 

ArcelorMittal détient 70 % du capital du complexe et le groupe public algérien Sider les 30 % restant. Le complexe, propriété de l’Etat algérien, avait été racheté à 70 % en 2001 par l’indien Ispat, membre du groupe Mittal.

 

Le gouvernement algérien avait donné en septembre 2011 son feu vert à la reconduction du contrat de partenariat le liant à ArcelorMittal. Cette décision devrait permettre la mise en oeuvre d’un programme d’investissements de 500 millions d’euros entre 2011 et 2015.

 

Lesoir.be

 



09/01/2012

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