Allemagne: Schroder regrette les consequences de certaines de ses reformes

 

 

Mieux vaut tard que jamais. Le regret est un début de bon sens.

 

Monsieur Reynders, pensez-vous faire vos excuses, médiatiques, larmoyantes, dignes d'un Oscar "en chocolat au lait tourné";

avant ou après, avoir fait les mêmes ravages que votre homologue allemand?

 

Je vous conseillerais avant... comme ça, c'est fait. De toute manière, vous n'en avez que faire des travailleurs et de leurs salaires.

 

À peine si on travaille encore pour un sachet de frites, quand on voit le prix de la patate, ça fait peur! Mais attention, Monsieur, nous ne sommes pas en Allemagne et ici :

 

"qui pisse contre le vent, s'en prend plein les dents." Nous sommes un peuple en résistance. Le vent... c'est NOUS !

 

Nerfs d'Acier

 

 

Allemagne: Schröder regrette les conséquences de certaines de ses réformes

17 avril 2012

 

 

L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder a déploré "l'utilisation abusive par les employeurs" des emplois faiblement rémunérés rendus possibles par ses réformes dans les années 2000.

 

 

Lors d'une conférence à Bruxelles, il a plaidé pour un "salaire minimum raisonnable", afin que "chaque personne soit capable de nourrir sa famille avec son emploi".

 

 

M. Schöder était l'invité d'honneur de la conférence, organisée au Palais d'Egmont, autour des stratégies allemande et belge de réformes économiques. Forte d'indicateurs (croissance, taux de chômage...) qui laissent rêveurs les autres pays de la zone euro, l'Allemagne fait désormais figure de modèle à suivre dans une Europe en plein marasme économique.

 

En ouverture des discussions, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a d'ailleurs loué l'ex chancelier pour ses réformes "difficiles", dont il n'a pas caché vouloir s'inspirer.

 

M. Schröder a détaillé les mesures de son "agenda 2010", adoptées sous ses gouvernements successifs, notamment la loi Hartz IV de flexibilité du marché du travail. Les mesures d'activation, qui "encouragent les personnes à se prendre en main", sont un élément-clé du succès de la stratégie, a-t-il dit.

 

Mais l'ex-chancelier a admis que ses réformes ont aussi eu des conséquences négatives pour les personnes les moins bien rémunérées. "Il y a eu une utilisation abusive par les employeurs", a-t-il dit, en référence à la multiplication des "jobs à un euro" de l'heure dans son pays, souvent dénoncée à gauche.

 

 

Trends.be, avec Belga.



18/04/2012

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