ArcelorMittal dit: "Manifs inutiles!" 7 déc 2011

 

 

ArcelorMittal dit: "Manifs inutiles!"

 

ArcelorMittal a réagi officiellement aux actions qui devraient être menées sur différents sites en Europe ce mercredi. "Elles n’apportent rien d’utile dans l’environnement économique actuel", a annoncé mardi dans un communiqué, Willie Smit, vice-président exécutif et directeur des ressources humaines du groupe. "Prenant en compte la situation économique en Europe, ArcelorMittal a pris, au cours des derniers mois, la décision de mettre temporairement à l’arrêt certaines installations en Europe, et de proposer l’arrêt définitif de la phase liquide de Liège. Toutes ces décisions ont été prises dans le cadre d’un dialogue social régulier et détaillé avec les organisations syndicales et les parties prenantes impactées [ ]. L’entreprise ne prend pas ces décisions parce qu’elle le veut, mais parce qu’elle le doit, dans l’intérêt d’une activité pérenne et compétitive", a-t-il ajouté.

La direction d'ArcelorMittal déplore la grève à Liège

Le CEO d'ArcelorMittal Liège a déploré mercredi la grève de ses travailleurs, estimant qu'elle était "néfaste pour la région liégeoise dans l'environnement économique actuel", réagit-il dans un communiqué.

 

"La demande d'acier en Europe est toujours à quelque 75% des niveaux d'avant crise et nous n'anticipons pas de possibilité d'un retour rapide aux niveaux d'avant crise. Il serait de loin plus préjudiciable pour la viabilité d'ArcelorMittal à long terme d'ignorer cette réalité économique et de continuer à produire de l'acier que nous ne pouvons pas vendre", souligne João Félix Da Silva. "ArcelorMittal respecte le droit des employés de manifester, mais doit constater que cette grève est néfaste pour la région liégeoise dans l'environnement économique actuel."

 

Le CEO rappelle aussi que "la sidérurgie à froid liégeoise dispose d'outils de classe internationale et développe de nombreux nouveaux produits et procédés. Des investissements sont en cours dans la sidérurgie pour 25 millions d'euros". "Nous sommes convaincus qu'on peut trouver une solution pour les 581 personnes concernées en évitant les licenciements secs, au travers d'un dialogue social étroit et constructif avec les partenaires sociaux", conclut-il.

 

BELGA



08/12/2011

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