Dossier: Mittal ne delocalisera pas Florange MAIS Pas de redemarrage non plus au 2e semestre ET occupation d usine

 

ArcelorMittal ne délocalisera pas l’activité de Florange

Le 15 février 2012
 
Selon Eric Besson, c’est l’engagement qu’aurait pris le leader mondial de la sidérurgie.

Interrogé sur Radio Classique mercredi 15 février, le ministre de l’Industrie s’est montré ferme concernant le risque de délocalisation du site de Florange : "ArcelorMittal a pris l'engagement que non".

 

Dans la matinée, Eric Besson et Xavier Bertrand doivent rencontrer le directeur général d’ArcelorMittal afin de "faire le point avec lui".

 

"Des sources syndicales ont dit hier que (le directeur général) aurait annoncé que le fourneau ne repartirait pas pour le deuxième trimestre en tenant compte de la situation internationale et de la faible demande qui, elle, est malheureusement avérée", a commenté Eric besson, réagissant aux propos de François Pagano.

 

En effet, la veille, le responsable de la CFE-CGC a expliqué que la filière liquide pourrait ne pas reprendre en avril, en raison de la conjoncture. La remise en marche d’un fourneau à l’arrêt depuis le mois d’octobre serait repoussée d’autant.

 

Une information confirmée par la direction du groupe en début d'après-midi.  ArcelorMittal devrait présenter le 23 février aux représentants du personnel un projet de prolongation de la fermeture temporaire des hauts fourneaux du site lorrain de Florange pour le deuxième trimestre. 

 

Ce projet porte sur "la prolongation de la suspension temporaire d'une partie des installations de Florange, pour le deuxième trimestre de l'année 2012 ainsi que sur le maintien de l'ensemble des mesures permettant le redémarrage des installations lorsque les conditions de marché le permettront", a indiqué le groupe à l'AFP. 

 

Eric Besson a rappelé que le gouvernement appuie ArcelorMittal  dans le "projet de captage-stockage du gaz carbonique dit Ulcos qui est très, très important pour l'ensemble de l'industrie pour l'avenir".

 

usinenouvelle.com

 

 

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a indiqué mercredi que le leader mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, s'était engagé à ne pas délocaliser l'activité de son site de Florange.

 

 

Interrogé sur Radio Classique concernant le risque de délocalisation du site, M. Besson a déclaré: «ArcelorMittal a pris l'engagement que non», précisant qu'il devait rencontrer le directeur général du sidérurgiste dans la matinée «pour faire le point avec lui». Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, sera présent lors de cette discussion, a précisé M. Besson. «Des sources syndicales ont dit hier que (le directeur général) aurait annoncé que le fourneau ne repartirait pas pour le deuxième trimestre en tenant compte de la situation internationale et de la faible demande qui, elle, est malheureusement avérée», a relevé M. Besson.

 

 

François Pagano, responsable de la CFE-CGC du site de Florange, a en effet indiqué mardi que la direction avait informé «les organisations syndicales que la filière liquide ne redémarrera pas en avril en raison de la conjoncture, repoussant d'autant une remise en service du haut fourneau P6 à l'arrêt depuis le 4 octobre». Pour Edouard Martin, membre CFDT du comité central d'entreprise du numéro un mondial de l'acier, «cette annonce, c'est peut-être la mort programmée du site de Florange».

 

 

Concernant l'avenir du site, le ministre de l'Industrie a rappelé que le gouvernement soutenait «avec ArcelorMittal, un projet de captage-stockage du gaz carbonique dit «Ulcos» qui est très, très important pour l'ensemble de l'industrie pour l'avenir». Le haut fourneau P6 doit être en activité pour recevoir un projet européen Ulcos de captage de CO2, un investissement de quelque 600 millions d'euros sur lequel la Commission européenne doit statuer en juin-juillet.

 

 

(L'essentiel Online/AFP)

 

 

Pas de redémarrage à ArcelorMittal Florange au deuxième semestre

Le 14 février 2012 par Pascale Braun (Lorraine)

 

 

La direction d’ArcelorMittal Florange (Moselle) a reçu mardi 14 février quatre organisations syndicales pour confirmer une mauvaise nouvelle fortement pressentie. Comme Aditya Mittal l’avait laissé entendre lors de la publication des résultats 2011, les deux hauts-fourneaux de Florange et une ligne d’étamage resteront à l’arrêt durant le deuxième trimestre 2012, faute de commandes.

 

 

L’ensemble de la ligne Packaging, qui emploie 500 personnes, se trouve de surcroît au cœur d’un arbitrage périlleux entre les trois unités européennes du groupe. Le site mosellan de 3 000 salariés se trouve une nouvelle fois confronté à la perspective d’une fermeture définitive.

 

 

La filière liquide ne paraît pas intrinsèquement compromise pour autant. ArcelorMittal poursuit pour l’heure les travaux de réfection et de maintenance des deux hauts fourneaux et engage cette année un programme de maintien des indispensables compétences sidérurgiques. « A la différence de 2009, où la direction n’avait mis en place aucun programme de formation, nous constatons un effort réel. Nous craignons pourtant qu’il n’y ait plus assez de personnel pour redémarrer les installations en 2013, car les salariés qui le peuvent quittent un site qui ne leur offre trop peu de perspectives d’avenir », regrette Xavier Lecoq, président du syndicat national CFE GCG basé à Florange.
Les organisations syndicales annoncent une assemblée générale ce jeudi.

 

usinenouvelle.com

 

 

 

La direction de l'aciérie ArcelorMittal de Florange-Hayange a annoncé mardi que les hauts-fourneaux du site, à l'arrêt depuis octobre 2011, ne redémarrerait pas au deuxième trimestre de cette année.

 

 

 

 

«La direction a informé ce (mardi) matin les organisations syndicales que la filière liquide ne redémarrera pas en avril en raison de la conjoncture, repoussant d'autant une remise en service du haut fourneau P6 à l'arrêt depuis le 4 octobre», a précisé François Pagano, responsable de la CFE-CGC. Pour Edouard Martin, membre CFDT du comité central d'entreprise du numéro un mondial de l'acier, «cette annonce, c'est peut-être la mort programmée du site de Florange».

 

«Lorsque le P6 avait été mis à l'arrêt, la direction avait affirmé que cette fermeture ne serait que provisoire. On comprend mieux maintenant comment celle-ci s'inscrit dans une stratégie globale d'ArcelorMittal pour rentabiliser ses sites côtiers», a-t-il ajouté. «Nous ne serons pas les Grecs de la métallurgie française», a prévenu M. Martin en annonçant une mobilisation «tous azimuts». Une assemblée générale a été convoquée jeudi à 16h30 à Florange, a-t-il précisé.

 

Derniers hauts-fourneaux en Lorraine

 

Début janvier, le préfet de la région Lorraine a accordé quelque 190 000 heures de chômage partiel à 2 500 salariés de l'aciérie pour permettre une mise au chômage partiel de 80% du personnel en janvier, février et mars, ont rappelé les syndicats.

En octobre, le directeur du site de Florange, Thierry Renaudin, avait affirmé que la «mise en veille» du P6 était «conjoncturelle, temporaire et provisoire». La veille à Paris, le groupe sidérurgique avait annoncé la fermeture «pour une durée indéterminée» du dernier de ses hauts fourneaux encore en activité en Lorraine. Le haut-fourneau P6 doit être en activité pour recevoir un projet européen Ulcos de captage de CO2 sur lequel la Commission européenne doit statuer en juin-juillet.

 

(L'essentiel Online/AFP)

 

 

Les salariés de Florange vont occuper l'usine

Les salariés de Florange vont occuper l'usine

 16 février 2012

FLORANGE - Lors d'une assemblée générale, l’intersyndicale de l'aciérie ArcelorMittal de Florange a décidé d'occuper les locaux de la direction, dès lundi 8h.                                                                  

Les salariés, sous-traitants et intérimaires de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle), ont décidé jeudi, lors d'une assemblée générale, d'occuper à partir de lundi 8h, les locaux de la direction du site. L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFE/CGC, qui avait appelé à cette réunion à laquelle ont participé entre 400 et 500 personnes, a également appelé à une «grande journée d'action» le 29 février, à Metz, pour «riposter» à la décision annoncée mardi par le numéro un mondial de la sidérurgie de ne pas redémarrer la filière liquide de l'usine mosellane au deuxième trimestre 2012.

 

 

Edouard Martin, membre CFDT du comité central d'entreprise, a demandé au président Nicolas Sarkozy de «mettre à genoux le père Mittal». «Si (le président) se défile, je vous garantis qu'à partir de la semaine prochaine et d'ici au 6 mai (date du 2e tour de la présidentielle) Florange va être le cauchemar du gouvernement», a-t-il lancé. «Il faut maintenant définir la riposte. ArcelorMittal doit revenir sur sa décision et nous n'avons plus qu'une solution pour nous faire entendre et respecter: la lutte», a renchéri un responsable de la CGT.

 

Le haut fourneau P6 a été mis en veille en octobre 2011, tandis qu'un premier haut fourneau, le P3, était déjà arrêté depuis juin. Les syndicats craignent que cette prolongation de l'arrêt des hauts fourneaux soit «peut-être la mort programmée du site de Florange», alors qu'ArcelorMittal a déjà décidé il y a quelques mois de la fermeture définitive de hauts-fourneaux à Liège, en Belgique. ArcelorMittal répète de son côté qu'il ne s'agit pas d'une fermeture définitive des installations lorraines, mais bien d'une mise en veille temporaire en attendant un redressement de la demande en acier.

 

(L'essentiel Online/AFP)

 

 

 

 



17/02/2012

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