Grèce: Le dirigeant de Syriza entame une visite informelle en Europe

 

 

Le dirigeant de Syriza entame une visite informelle en Europe

 

21/05 Les Echos

 

Le chef de file de la Coalition de la gauche radicale, Alexis Tsipras, deuxième force politique grecque depuis les élections législatives du 6 mai, entame une tournée en Europe pour porter un message de dialogue.

 

Alexis Tsipras ne rencontrera pas les dirigeants allemand et français mais ses homologues de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon pour la France, Klaus Ernst et Gregor Gysi pour l'Allemagne.

 

« La principale raison pour laquelle nous faisons ce voyage c'est que nous voulons que les gouvernements de ces pays importants de l'Union européenne, la France et l'Allemagne, voient ce que nous défendons: ce qui est dit en Europe à notre propos n'est pas ce que nous représentons ni ce que nous voulons », a-t-il déclaré dans une interview à Reuters.

 

Il a également insisté pour que des négociations aient lieu afin de permettre à la Grèce de rester dans la zone euro et souhaite nouer des liens avec les chefs d'Etat favorables à des mesures d'aide à la croissance, comme le président français François Hollande.

 

« Nous ne sommes pas du tout une force anti-européenne. Nous luttons pour sauver la cohésion sociale en Europe », a-t-il dit.

 

« Oui, nous voulons le soutien et le financement de l'Europe, mais nous ne voulons pas gaspiller l'argent des contribuables européens. Deux renflouements ont fini à la poubelle, dans un tonneau sans fond. Si cela continue, il nous faudra un troisième plan dans six mois. »

 

Il s'est par ailleurs déclaré favorable à des plans de renflouement qui intègreraient la croissance.

« Nous voulons utiliser la solidarité et le financement européens pour créer la base des réformes que nous mènerons sur le long terme. Mais il faut que nous sachions que nous aurons échappé dans deux-trois ans à ce tourbillon qui nous porte vers le bas. Nous aurons la croissance et nous pourrons rembourser l'argent qu'ils nous ont donné. »

 

Les tractations entamées en Grèce après les législatives du 6 mai en vue de la formation d'un gouvernement ont échoué et un nouveau scrutin qui pourrait accélérer une hypothétique sortie de l'union monétaire doit avoir lieu le 17 juin.

 

Les derniers sondages donnent Alexis Tsipras au coude à coude avec Antonis Samaras, le chef de file de Nouvelle Démocratie, qui est arrivé en tête le 6 mai.

LES ECHOS AVEC AGENCES

 

 



21/05/2012

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