La sidérurgie liégeoise reste dans l'attente de son plan de sauvetage

 

 

 

 

 




La sidérurgie liégeoise reste

dans l'attente de son

plan de sauvetage

 

 

 

 

 

mardi 14 mai 2013

 

 

La task force que le gouvernement wallon a créée tarde à remettre son rapport sur la relance de l'acier. Et la situation risque de se compliquer puisque le groupe ArcelorMittal pourrait annoncer qu'il envisage en définitive de ne conserver que 500 travailleurs, et non 800 comme prévu.


Les émissaires du gouvernement wallon, à la recherche d'un partenaire pour relancer l'acier liégeois, sont toujours occupés à parcourir le monde. Au départ d'une liste de soixante-quatre repreneurs potentiels, ils ont trouvé dix-sept candidats éventuellement intéressés, qui se réduisent désormais à trois pistes.

 

L'une est nord-africaine, la deuxième est est-européenne. La troisième mène aux émirats arabes.

Selon nos informations, les prospecteurs doivent rentrer de mission dans dix jours très précisément. Une réunion du ministre de l'Economie, de ses experts, et des syndicalistes devrait intervenir dans la dernière semaine du mois de mai.

 

Dans l'immédiat, c'est un conseil d'entreprise extraordinaire du groupe ArcelorMittal, convoqué pour ce vendredi, qui suscite l'appréhension. La multinationale, lorsqu'elle a présenté son second plan de fermeture, a évoqué le maintien de 800 emplois dans cinq lignes de laminage à froid. Officieusement, il serait désormais question de ne garder que 500 travailleurs pour faire tourner ces outils.

 

Actuellement, cette information n'est pas confirmée. Mais parmi les délégués du personnel, la crainte est réelle. Le bassin sidérurgique liégeois reste donc sous haute tension.

 

Sachez par ailleurs que les délégués syndicaux d’ArcelorMittal se rendront ce mardi matin, en front commun, au Parlement wallon, où des questions sont prévues à propos de la sidérurgie liégeoise.

 

Michel Grétry

rtbf.be

 

 

 

ArcelorMittal :

des contacts pris avec des opérateurs

 

Belga

Mis en ligne le 14/05/2013

 

Il y aurait trois pistes dégagées à partir d'une liste de 64 repreneurs potentiels, parmi lesquels 17 candidats éventuellement intéressés.
 

Des contacts sont pris avec des opérateurs identifiés en vue d'une reprise des installations sidérurgiques liégeoises, a indiqué mardi le ministre wallon de l'Économie, Jean-Claude Marcourt. A l'heure actuelle, il n'y a toutefois pas d'accord avec l'un d'entre eux.

 

La RTBF a évoqué trois pistes dégagées à partir d'une liste de 64 repreneurs potentiels, parmi lesquels 17 candidats éventuellement intéressés. Ces trois pistes seraient nord-africaine, est-européenne et des émirats arabes.

 

"Ce que nous confirmons, c'est que la période de prospection est terminée. Maintenant, il y a des contacts avec des opérateurs identifiés mais il n'y pas d'accord en l'état actuel du dossier", a expliqué M. Marcourt dans les couloirs du parlement wallon.

 

Il a également "ouvert une négociation avec ArcelorMittal", a-t-il précisé en Commission en réponse à des questions de Michel de Lamotte (cdH), Christine Defraigne (MR), Bernard Wesphael (MG) et Alain Onkelinx (PS).

 

Ces opérateurs sont asiatique, africain et européen, a ajouté le ministre, sans donner de détails sur leur identité ni la portée de leur marque d'intérêt: vise-t-elle l'ensemble du site ou seulement certains outils?

 

M. Marcourt devrait réunir à la fin du mois la "task force" qui suit le dossier et associe syndicats, représentants politiques, publics et économiques afin d'arrêter une position officielle sur le site sidérurgique liégeois.

 

Le ministre n'a pas voulu s'avancer sur les discussions en cours pour en protéger la confidentialité.

 

lalibre.be




14/05/2013

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