Une acierie electrique bientot a Gandrange?

 

Une aciérie électrique bientôt à Gandrange?

 

La CGT de l'usine ArcelorMittal à Gandrange a présenté vendredi un projet d'aciérie électrique qui, selon le syndicat, pourrait «sauver» le site où fonctionne encore un laminoir approvisionné en acier.

 17/02/12

 

«Nous proposons à ArcelorMittal d'investir 120 millions d'euros dans la construction d'un four électrique pour alimenter en local le laminoir», a expliqué à des journalistes Jacky Mascelli, l'un des responsables de la CGT à l'usine de Grandrange. «Pour produire l'acier que nous faisons actuellement venir de Duisbourg (Allemagne), nous proposons d'utiliser la ferraille produite dans la région, notamment par l'industrie automobile», a-t-il expliqué.

 

Pour la CGT, l'usine «intégrée» (aciérie-coulée continue-laminoir) «sera garante de la pérennisation du site de Gandrange» où travaillent encore quelque 350 métallurgistes, contre plus de 1 000 avant la fermeture de l'aciérie en mars 2009.

 

Le projet présenté vendredi par la CGT ressemble à celui que le syndicat avait présenté en mars 2008 et qui prévoyait déjà la construction d'un four électrique «tout ferraille» pour valoriser le laminoir à couronnes et à barres de Gandrange, l'un des seuls en activité pour les produits longs en Europe.

 

 

L'un des échecs du quinquennat de Sarkozy

 

 

Le projet va maintenant être «porté» par le Front de gauche, dont plusieurs représentants étaient présents vendredi en Lorraine. Marie-George Buffet, députée (PC) de Seine-Saint-Denis et dirigeante nationale du Parti communiste, a ainsi estimé que «si Mittal ne bougeait pas pour ce projet, l'État devra intervenir pour s'assurer du maintien d'aciéries en France».

 

Depuis sa fermeture, l'aciérie de Grandrange est régulièrement pointée par la gauche comme l'un des échecs du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le 4 février 2008, au lendemain de son mariage avec Carla Bruni et à l'issue d'une visite très médiatisée de l'usine mosellane, le président s'était engagé à faire prendre en charge par l'État «tout ou partie des investissements nécessaires» pour maintenir l'aciérie en activité.

 

(L'essentiel Online/AFP)

 



17/02/2012

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres