Union européenne : sommet informel le 31 mai

 

 

Union européenne : sommet informel le 31 mai, si François Hollande est élu

04/05

L'information évoquée par Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, a été confirmée par son entourage. Le Conseil européen formel est prévu les 28 et 29 juin.

Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, invité ce matin à Paris d'une rencontre organisée par l'European American Press Club, a évoqué la participation probable de François Hollande, s'il est élu président de la République, à un sommet européen informel « fin mai ou tout début juin », à Bruxelles.

 

Ce sommet informel devrait se tenir très précisément le 31 mai, précise-t-on dans l'entourage de Pierre Moscovici. Le Conseil européen formel est prévu les 28 et 29 juin.

 

Concernant la ratification du traité de discipline budgétaire censé répondre à la crise de la zone euro et signé par 25 des 27 Etats membres de l'Union européenne en mars, Pierre Moscovici a par ailleurs affirmé : « La majorité présidentielle nouvelle ne ratifiera pas le traité en l'état s'il n'est pas complété par un relais de croissance puissant. »

 

Il a évoqué, comme l'a déjà fait François Hollande, le rôle de la Banque européenne d'investissement (BEI), celui des fonds structurels, la mise en place « d'une vraie taxe sur les transactions financières », le tout dans le cadre d'« un dialogue fructueux avec la Banque centrale européenne ».

Réorientation nécessaire

Revenant sur les propos du président de la BCE Mario Draghi relatifs à un pacte de croissance, Pierre Moscovici a indiqué : « François Hollande ne les a jamais récupérés. Mais les banquiers centraux ne parlent jamais au hasard », a-t-il souligné en rappelant que Mario Draghi avait affirmé qu'il fallait « revenir en arrière par rapport à une certaine façon de faire ».

 

« La réorientation de la construction européenne est nécessaire car celle-ci ne peut pas se limiter à l'austérité »,précise encore Pierre Moscovici.

 

Il existe, dit-il, « la possibilité d'un nouveau compromis européen qui passe par une nouvelle entente franco-allemande ». «L'idée n'est pas de provoquer une crise européenne, mais une nouvelle donne et un nouveau pas en avant ». Avec, à l'appui, « une amitié franco-allemande qui résiste à tout et dépasse tout ».

MARIE-CHRISTINE CORBIER

.lesechos.fr



04/05/2012

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