ArcelorMittal Jemeppe (Liege): un agent de securite licencie pour faute grave

 

 

ArcelorMittal Jemeppe (Liège): un agent de sécurité licencié pour faute grave

 

 

Un membre du service de gardiennage d'ArcelorMittal a été licencié pour faute grave ce lundi. La direction affirme que le 9 mars dernier, il a frappé un responsable de son service sur le site de Kessales à Jemeppe. Ce service de gardiennage avait déjà fait parler de lui le mois dernier avec la révélation de pratiques d'espionnage et une agression à caractère raciste sur un ouvrier du nettoyage.

 

 

Du côté syndical, on dénonce une décision prise sans preuve.

 

"Textuellement, le responsable du service de sécurité nous a dit que sur base de ce qui s'était passé, il jugeait qu'il y avait bien eu agression et qu'il y avait une rupture de contrat" explique Robert Rouzeeuw, président de la délégation FGTB.

 

"On a demandé sur quelle base reposait cette décision (...) et la réponse qui a été apportée par le responsable est que sur base des témoignages, ils ont l'intime conviction qu'il y a eu une agression. Virer quelqu'un sur base d'une intime conviction, je n'ai jamais vu cela, ça va beaucoup trop loin. Est-ce que ce sont des représailles par rapport à tout ce qu'on connaît?

C'est en tout cas inadmissible. Le personnel de gardiennage de Cockerill sont des gens compétents. Et ici, manifestement, ils ont des responsables au-dessus d'eux qui sont en train de faire un travail de harcèlement. Nous avons d'ailleurs un bon nombre de dossiers de harcèlement qui ont été déposés depuis des mois".

De son côté, la direction explique qu'elle n'a pris sa décision qu'après avoir recueilli des éléments suffisants pour établir la véracité des faits, faits qu'elle qualifie d'inacceptables.

La FGTB et la CSC tiendront ce mardi matin des assemblées d'information à ce sujet.

 

M. Giot (rtbf.be)

 

 

 

Arrêt de travail au service gardiennage d'ArcelorMittal

 

Les travailleurs du service de gardiennage d'ArcelorMittal à Liège ont arrêté le travail lundi vers 18h après une assemblée générale et se sont rendus sur le site de Ferblatil pour y effectuer un sit-in et empêcher, pendant deux heures, l'entrée et la sortie des marchandises. L'action fait suite au licenciement d'un des gardes consécutivement à des faits d'agression. "Le 9 mars dernier, il y a eu une altercation entre ce garde et son brigadier et ce dernier a déclaré avoir été agressé, ce qu'aucun des témoins de la scène ne confirme", souligne Jean-Luc Rader, secrétaire régional FGTB-Metal. "Notre affilié a lui-même déposé plainte à la police contre le brigadier mais la direction a fait savoir au garde qu'après enquête interne, elle avait la conviction qu'il s'était bien montré violent et elle lui a signifié son licenciement immédiat". Les travailleurs espèrent maintenant un geste de la direction et se rencontreront en assemblée générale ce mardi à 14h pour envisager la suite de leurs actions.

 

RTC.be



20/03/2012

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