Trois métallos de Florange au commissariat

Trois syndicalistes d’ArcelorMittal ont été entendus vendredi au commissariat de Thionville dans le cadre d'une plainte pour «menaces de mort» d'un membre du service de sécurité de l'usine.

Les trois métallos, dont le leader de la CFDT, Édouard Martin, ont été interrogés pendant près de deux heures sur des menaces de mort qu'ils auraient présumément proférées mercredi, lors du blocage des bâtiments administratifs du site, a indiqué une source policière. Outre la plainte, les dépositions de quatre cadres de l'usine sur les menaces de mort présumées ont également été enregistrées, a ajouté cette source.

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Les métallos français à FlorangeLes ArcelorMittal à ParisLes salariés de Florange bloquent le site

À l'issue des auditions des syndicalistes, le Parquet de Thionville peut choisir d'ouvrir une enquête préliminaire ou au contraire de classer l'affaire. «ArcelorMittal cherche à nous intimider avec ce coup monté», a déclaré M. Martin, à une trentaine de métallos de la CFDT et de la CGT rassemblés devant le commissariat où il s'apprêtait à entrer.

Les maires (PS) de Thionville et de Florange ainsi qu'un responsable de la fédération mosellane du Parti socialiste ont également apporté leur soutien aux trois syndicalistes qui ont dénoncé le «délire procédural» de la direction. «ArcelorMittal cherche à nous abattre tout en faisant peur aux autres salariés», a estimé M. Martin, apparemment très serein. «Ils viennent au contraire d'injecter du fioul dans la lutte des salariés», a-t-il ajouté.

(L'essentiel Online/AFP)