Florange: Arcelormittal voulait empecher les journalistes d entrer 24/02

 

 

La transparence ne semble pas être ni une habitude maison, ni une idée en court de réflexion chez ArcelorMittal. Quelque chose à cacher ? Non ! Pensez-vous... Ces gens préfèrent les caméras miniatures (Clic sur le lien: "ArcelorMittal (Liège): les gardiens reflet du patron ? Vidéo"), aux plus encombrantes portées à l’épaule. Comme de quoi, les sidérurgistes ont de mauvaises langues. ArcelorMittal se soucie des maladies professionnelles des caméramans. Vous ne pourrez plus dire, chers camarades, que la direction n’est pas humaine et se moque des conditions de travail des ouvriers. À quand donc, le bracelet « pointeur » qui à chacun de vos passages dans les toilettes (fonctionnant ou pas), déduirait du temps de votre fiche de salaire ou encore le foulard « étrangleur », aux couleurs de l’entreprise qui se resserrerait en cas de grève pour vous rappeler à l’ordre. Ha ! Que ce serait bien pour votre confort, de ne plus devoir vous soucier de ces petits détails. Et qu’est-ce qu’on devrait dire : « Merci patron » !

 

Nerfs d'Acier

 

 

 

Arcelormittal voulait empêcher les journalistes d’entrer



ArcelorMittal a été débouté par le tribunal de grande instance de Thionville de sa demande d'interdiction d'entrée à toute personne étrangère au service sur son site de Florange, dont une partie est occupée par des salariés, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier. Un avocat de Yutz, Me André Souman, a fait mercredi cette demande pour le n°1 mondial de la sidérurgie dans le cadre d'une «requête présidentielle» déposée chez le président du TGI, Marc Hechler, a-t-on ajouté de même source.

La demande d'ArcelorMittal visait principalement à interdire l'entrée du site aux nombreux journalistes couvrant l'occupation, débutée lundi, des bureaux de la direction par quelque 200 métallos, selon la source proche du dossier. Par la suite, les protestataires avaient occupé la grande salle du comité directeur d'où ils avaient fait sortir, sans violence, un huissier de justice, avait constaté un journaliste de l'AFP. Contactés par l'AFP, ni la direction d'ArcelorMittal Florange ni Me Souman n'ont souhaité faire de commentaire.

 

lessentiel.lu



25/02/2012

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