Fermeture irréversible du chaud à Liège? Les syndicats évoquent un complot
LIÈGE - Les organisations syndicales représentant les travailleurs d’ArcelorMittal se posent des questions à la suite de la publication du rapport de l’expert Laplace Conseil qui soutient que la sidérurgie liégeoise n’est pas viable.
« Un rapport publié il y a deux ans était ultra favorable à la sidérurgie liégeoise », s’étonne Robert Rouzeeuw, président de la délégation FGTB. « On sent que c’est téléguidé, on se demande si ce n’est pas un complot. C’est en tout cas une déclaration de guerre aux syndicats », poursuit-il.
« Ce rapport est immonde et scandaleux », s’exclame David Camerini, président de la délégation syndicale CSC chez ArcelorMittal. « Il y a de quoi s’interroger : Mittal n’a-t-il pas fait pression ? Ce rapport remet même en doute le travail des organisations syndicales, or depuis des années, nous nous donnons corps et âmes, avec les travailleurs, pour maintenir l’outil », ajoute le représentant syndical, évoquant notamment un gel des salaires, une flexibilité à outrance, une diminution d’effectifs ou encore un plan de restructuration accepté par le personnel.
Le front commun syndical se penchera sur le document dès lundi et prendra position. D’ici-là, il appelle les travailleurs au calme.
L'Avenir.Net
Camarades, lorsque vous lisez les lignes qui sont à notre disposition, quelques questions sont en effet à se poser sérieusement. De plus le « JT de 19h30 » de la RTBF, mais en lumière des manières de parler peu crédibles et insultantes de la part d’expert qui se doivent d’être impartiaux. Il est vrai que les Liégeois sont combatifs, cependant loin d’être des ânes comme ces Parisiens voudraient le faire croire à qui veut l’entendre.
Ne perdons pas notre sang froid, c’est le but qu’ils veulent atteindre, MAIS nous ne sommes pas assez stupides pour foncer tête baisser dans leur piège aussi grotesque qu’eux. Diviser pour régner, Mittal doit se marrer à se faire péter la sous-ventrière. Il n'a pas encore gagné. Acheter des costumes trois-pièces est une chose, casser la soudure qui lie les sidérurgistes en est une autre et on va le lui prouver. Vous savez comment cama ? Le plus simplement du monde, en restant nous-mêmes, voir en mieux mdr.
Vous avez sans doute remarqué ces derniers temps que Robert et David nous demandaient de rester « sage », en voici les raisons : LAPLACE ! Présidents et délégués se battent jour après jour dans les bureaux avec des cons endimanchés. Au risque de me répéter, vous savez ce que je pense de « mourir dignement en silence », les syndicats n'en pense pas moins. Si nous devions en arriver à « dépaver » tout le bazar, c'est que malheureusement, les choses ont mal tourné et qu'il nous reste peu de chance de survie. Ça n'est pas ce que nous voulons. Montrez que la base soutient la structure : les rouges, les verts, les bleus ont besoin de nous. Sans fondations solides, le plus grand bâtiment du monde s'effondre.
Votre camarade de lutte, Nerfs d'Acier.
La fermeture du chaud à Liège est irréversible, selon un expert
LIÈGE - La fermeture du chaud à Liège est irréversible, selon le rapport de l’expert Laplace Conseil commandé par la Sogepa, bras financier de la Région wallonne, dont « L’Echo » livre samedi les conclusions.
La Sogepa avait demandé à ce bureau une étude sur l’avenir de la sidérurgie à Liège après la décision d’ArcelorMittal d’éteindre définitivement le chaud. Les conclusions sont cinglantes.
Chaud fermé, froid menacé
« La fermeture du chaud à Liège est irréversible. Le froid est très menacé et son approvisionnement par Dunkerque ne garantirait pas son équilibre économique. Le financement complet par ArcelorMittal des coûts sociaux et environnementaux pour la remise en étant des sites fermés n’est pas assuré », dit le rapport.
Une entreprise sans évolution
Laplace Conseil pointe plusieurs facteurs expliquant cet état de fait: le déclin des outils liégeois depuis 1970 mais aussi l’attitude des Liégeois et des syndicats qui ont refroidi l’ardeur des actionnaires successifs en adoptant une attitude « quasi exclusivement revendicative fondée sur la contestation permanente de toute évolution, le recours systématique à la grève, souvent accompagnée d’exactions et de saccages (...) ». Or, dans le même temps, les usines concurrentes au sein du groupe ont développé des voies plus consensuelles.
La relance coûterait 1 milliard d’euros
La relance d’une sidérurgie à chaud semble impossible: un milliard d’euros serait nécessaire, ce qu’aucun investisseur privé ne débloquera dans un marché en surcapacité.
La priorité : sauver le froid
Le rapport fournit quelques conseils pour sauver le froid. Il propose qu’ArcelorMittal le localise dans une filiale en associant syndicats et Région wallonne à sa gestion et au conseil d’administration. Il suggère aussi d’investir 150 millions d’euros dans une aciérie électrique à Châtelet qui produirait des brames à laminer à Carlam (Charleroi) afin d’alimenter le froid liégeois. La solution d’un approvisionnement au départ de Dunkerque n’est efficace, note-t-il.
L'avenir.Net
La fermeture du chaud à Liège est irréversible, selon Laplace Conseil.
La fermeture du chaud à Liège est irréversible, selon le rapport de l’expert Laplace Conseil commandé par la Sogepa, bras financier de la Région wallonne. Laplace Conseil pointe plusieurs facteurs: le déclin des outils mais aussi l’attitude des Liégeois et des syndicats qui ont refroidi l’ardeur des actionnaires.
Publié le 21/01
“L’Echo ” livre samedi les conclusions de ce rapport.
La Sogepa avait demandé à ce bureau une étude sur l’avenir de la sidérurgie à Liège après la décision d’ArcelorMittal d’éteindre définitivement le chaud. Les conclusions sont cinglantes.
“La fermeture du chaud à Liège est irréversible. Le froid est très menacé et son approvisionnement par Dunkerque ne garantirait pas son équilibre économique. Le financement complet par ArcelorMittal des coûts sociaux et environnementaux pour la remise en étant des sites fermés n’est pas assuré”, dit le rapport.
Laplace Conseil pointe plusieurs facteurs expliquant cet état de fait: le déclin des outils liégeois depuis 1970 mais aussi l’attitude des Liégeois et des syndicats qui ont refroidi l’ardeur des actionnaires successifs en adoptant une attitude “quasi exclusivement revendicative fondée sur la contestation permanente de toute évolution, le recours systématique à la grève, souvent accompagnée d’exactions et de saccages (...)”. Or, dans le même temps, les usines concurrentes au sein du groupe ont développé des voies plus consensuelles.
La relance d’une sidérurgie à chaud semble impossible: un milliard d’euros serait nécessaire, ce qu’aucun investisseur privé ne débloquera dans un marché en surcapacité.
Le rapport fournit quelques conseils pour sauver le froid. Il propose qu’ArcelorMittal le localise dans une filiale en associant syndicats et Région wallonne à sa gestion et au conseil d’administration.
Il suggère aussi d’investir 150 millions d’euros dans une aciérie électrique à Châtelet qui produirait des brames à laminer à Carlam (Charleroi) afin d’alimenter le froid liégeois. La solution d’un approvisionnement au départ de Dunkerque n’est efficace, note-t-il.
LaMeuse.be
ArcelorMittal : Marcourt s’étonne des premières conclusions
samedi 21 janvier 2012
Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Economie, s’étonne des conclusions du rapport de l’expert Laplace Conseil sur l’avenir de la sidérurgie liégeoise publiées samedi.
« Alors qu’en 2010, Laplace Conseil indiquait que les suggestions d’abandonner la sidérurgie à chaud pour se concentrer sur des activités dites plus porteuses ou plus ‘modernes’ revenaient à se tirer non pas une, mais trois balles dans le pied, le rapport fait état aujourd’hui du fait que la fermeture de la phase à chaud est irréversible ; mais il ajoute ensuite qu’on doit conclure de l’analyse des trois raisons présentées par ArcelorMittal que la fermeture proposée ne se justifie pas par des critères économiques réels. Cela laisse perplexe», a indiqué le ministre dans un communiqué.
Le ministre wallon insiste sur le fait qu’il ne s’agit que d’une première version du rapport, qui a fait l’objet vendredi d’une discussion au sein du comité de suivi de l’étude et doit encore être confrontée avec l’ensemble des parties prenantes.
Le rapport Laplace, commandé par la Sogepa, bras financier de la Région wallonne, estime que la fermeture du chaud à Liège est irréversible, et le froid, menacé. Laplace Conseil pointe notamment le déclin des outils, mais aussi l’attitude des Liégeois et des syndicats qui seraient trop revendicatifs et décourageraient les actionnaires.
Il estime qu’un milliard d’euros sont nécessaires pour relancer la phase liquide.
Belga
ArcelorMittal Liège: le rapport Laplace cinglant provoque la colère des syndicats
23/01/2012
L'étude Laplace, commandée par la Sogepa, bras financier de la Région wallonne, a rendu son rapport ce week-end concernant l'avenir de la sidérurgie à Liège. Selon l'étude, la fermeture du chaud à Liège est irréversible, et le froid, menacé. En cause, le déclin des outils, mais aussi l'attitude des Liégeois et des syndicats qui seraient trop revendicatifs et décourageraient les actionnaires. Si la direction d'ArcelorMittal n'a pas souhaité commenter ce rapport, elle espère que cette étude "contribuera à une meilleure compréhension du projet d'arrêt de la phase liquide par les organisations syndicales". Du côté syndical, c'est la colère. Le président des Métallos FGTB Liège-Luxembourg, Francis Gomez, s'insurge contre le fait de faire porter la responsabilité de la fermeture aux Liégeois et aux syndicats. Et il rappelle avec force que c'est Mittal qui a décidé de stopper les activités à Liège et non les travailleurs. Jean-Claude Marcourt (PS), ministre wallon de l'Economie, quant à lui, s'étonne des contradictions présentes dans ce rapport.
6com