02/05/12

DUDELANGE - Alors qu'une nouvelle partie de l'activité du site ArcelorMittal de Dudelange est ralentie depuis mardi, les ministres de l'Économie et du Travail se veulent rassurants

Depuis mardi, l’activité de la ligne ELO1 du site ArcelorMittal de Dudelange est réduite. Un ralentissement qui en inquiète plus d'un, y voyant là les prémisses d'un avenir à la Schifflange ou Rodange, usines fermées depuis mars «pour une durée indéterminée». Mais ce mercredi matin, lors d'une réunion de la Commission parlementaire du Travail et de l’Économie, les ministres concernés se sont voulus rassurants.

Etienne Schneider, ministre de l'Économie, a ainsi assuré qu'il n'y aura pas «de mise en veille ni de fermeture même si 7 ou 8 personnes de trop seront reclassées en interne. Et même si dernièrement certaines commandes, prévues pour le site de Dudelange, avaient été regroupées et produites à Gand en Belgique pour des raisons d’optimisation», peut-on lire sur le site de la Chambre des députés.

Est-ce suffisant pour apaiser les craintes? Et cela alors que l’État luxembourgeois ne détient plus qu’une participation de 2,496% dans le capital du géant mondial de l’acier? Contacté par L'essentiel, Robert Weber (CSV), député membre de la Commission de l’Économie, dit ne plus avoir «confiance dans le management d'ArcelorMittal». Et d'ajouter: «il n'y a pas besoin d'autant de temps pour élaborer sa stratégie, on joue au chat et à la souris. Les ministres ne peuvent que répéter les discours d'ArcelorMittal».

(FR/PaT/L'essentiel Online)