ArcelorMittal Liege: grandeur et décadence. CO2 et Gobiet faillite
Malheureusement, ça n’est qu’un début. Le plus laborieux était de défaire le premier nœud, le reste, une question de patience. ArcelorMittal a trouvé comment faire pour « détricoter » notre sidérurgie.
Le fait que les sous-traitants soient dans le même panier, augmente encore ce génocide social. C’est pourquoi, dès le commencement, Nerfs d’Acier est en solidarité, lutte, avec les sidérurgistes et les firmes extérieures. Nous devons essayer de ne laisser personne sur le bord de la route en ces temps difficiles.
Nerfs d'Acier
ArcelorMittal a gagné 70 millions d'euros sur les quotas de CO2 en 2011
23/02/2012
En 2010, ArcelorMittal avait enregistré un gain de 105 millions d'euros au titre des quotas de CO2. L'Echo ne dispose pas de chiffres officiels concernant les quotas octroyés en Région Wallonne. D'après le service d'étude du PTB, ArcelorMittal aurait perçu des droits d'émission d'une valeur de 236 millions d'euros sur trois ans (2008-2010).
Gobiet : 45 emplois passent à la trappe
(24/02/2012)
L’entreprise de construction travaillait quasi exclusivement avec ArcelorMittal
SERAING Une mauvaise gestion selon les travailleurs ! Si les quelque 45 personnes qui étaient occupées au sein de l’entreprise de construction Gobiet, spécialisée dans le montage et installée rue Marnix à Seraing, semblent résignées face à la fermeture annoncée (la faillite est prononcée), ils regrettent néanmoins la manière dont l’entreprise a géré le carnet de commandes ces dernières années. Ce jeudi, ils s’étaient réunis devant le site de l’entreprise, déçus.
“Nous avons bloqué l’entrée de l’entreprise effectivement” , expliquait Frédéric Vanistendael, délégué FGTB, “mais c’était surtout car nous avions vu un camion de mitraille partir, nous ne voulions pas que certains récupèrent cela pour se faire de l’argent sur notre dos, au noir” .
Gobiet, c’est une société fondée en 1830, “elle était aussi vieille que la Belgique” , remarquait tristement Jean-Luc Rader secrétaire régional à la FGTB Métal. Seulement voilà, depuis plusieurs années, celle-ci travaille essentiellement avec un client, ArcelorMittal. Au rythme (plutôt incertain) de l’activité sidérurgique liégeoise.
Suite à l’annonce en octobre dernier de la fermeture de la phase liquide, ce qui devait arriver arriva donc. Et Frédéric Vanistendael de préciser que, “en plus de travailler avec un seul client, Gobiet travaillait avec un seul site” , Chertal.
Selon ce dernier, la fermeture aurait clairement pu être évitée, “d’ailleurs dans notre secteur, les autres entreprises travaillent encore” . Chez Gobiet, ce sont 45 emplois qui passent à la trappe.
Pour Jean-Luc Rader, il importe de préciser que la direction n’a pas été “malhonnête” . Néanmoins, la stratégie menée par la direction n’a pas été la bonne estime-t-il.
En 2010 déjà, une procédure de redressement judiciaire avait été entamée, “si l’entreprise avait fermé l’an dernier” , précise le délégué, “nous aurions pu partir avec quelque chose. Depuis un an, on n’a fait que rembourser les banques, on partira sans rien” .
DH.be
Fin du chaud à Liège: 45 emplois perdus chez un sous-traitant d’ArcelorMittal à Seraing
Jeudi 23 Février 2012
L’entreprise de construction liégeoise Gobiet, basée à Seraing, a fait aveu de faillite mardi. Une quarantaine d’emplois seront perdus, ont annoncé les syndicats jeudi. Les travailleurs ont décidé de bloquer leur entreprise à l’arrivée du curateur.
La société connaissait d’importantes difficultés depuis le début de la crise économique. La situation s’était encore aggravée après la décision prise par ArcelorMittal, un des principaux clients de Gobie, de fermer la phase à chaud de Liège, a expliqué Frédéric Vanistendael, délégué FGTB.
Lalibre.be
En réorganisation judiciaire depuis 2010, Gobiet n'a pas survécu à l'annonce de la fermeture du chaud à Liège, plus de 75% de son carnet de commandes était assuré par ArcelorMittal. Du côté de la FGTB Métal, on explique avoir émis à plusieurs reprises des craintes à la direction quant au fait d'être à ce point dépendant d'un client principal, ArcelorMittal. Mais rien n'y a fait, il n'y a pas eu de recherche de nouveaux marchés. Jeudi, les deux curateurs sont venus à Seraing pour organiser la faillite. Les travailleurs (49) seront licenciés lundi si aucun repreneur ne se manifeste d'ici là.
6COM.BE