Dexia 1 et 2: une « mission » a 5 millions d’euros ! / "Bombe a retardement" pour la Belgique

 

 

Dexia 1: Une « mission » à 5 millions d’euros !

 

19/04/2012

 

 

Georges Gilkinet (Ecolo), député fédéral et président de la commission des Finances de la Chambre, se dit troublé.

 

Sur décision du gouvernement, UBS, première banque mondiale de gestion de fortune, s'est vue confier une mission de conseil financier auprès de l'Etat belge, dans le cadre des diverses transactions impliquant le groupe Dexia.

 

Le coût de cette consultance d'une durée de douze mois se monte à cinq millions d'euros.

 

Le choix d'une banque suspecte

 

 

Dans son numéro paru ce jeudi, Paris Match rappelle que le choix de la banque suisse est intervenue à la faveur d'une procédure négociée sans publicité, c'est-à-dire sans mise en concurrence avec d'autres conseillers financiers.

 

Interrogé par l'hebdomadaire, Georges Gilkinet (Ecolo), député fédéral et président de la commission des Finances de la Chambre, se dit troublé quant au choix d'UBS, en raison de l'implication de cette dernière dans des affaires de fraude fiscale à grande échelle.

 

En effet, outre sa condamnation aux Etats-Unis dans un gigantesque dossier d'évasion fiscale, Paris Match s'intéresse à la révélation d'agissements suspects de la part d'UBS, cette fois dans le contexte d'un énorme scandale dénoncé dans le chef de sa filiale française : une évasion fiscale de 600 milliards d'euros organisée au bénéfice de 150 à 200 000 clients fortunés.

 

C'est en tout cas ce qu'il ressort du livre-enquête explosif d'Antoine Peillon, grand reporter au quotidien La Croix. Contacté par Paris Match, le journaliste affirme que "tous les pays dans lesquels UBS à une activité bancaire et commerciale sont concernés par le phénomène". Or, UBS dispose d'une filiale belge...

 

 

lalibre.be

 

 

 

Dexia 2: Une "bombe à retardement" pour la Belgique

 

19/04/2012

 

 

Les accords relatifs aux garanties d’État prévoyant que Dexia peut rembourser l'Etat en actions pourraient in fine faire gonfler la dette publique.
 

 

Le groupe résiduel franco-belge Dexia est structurellement déficitaire et si rien ne change, la Belgique devra chaque année débourser deux milliards d'euros pour garder le holding à flot, affirme un ancien employé de Dexia, Bernhard Ardaen, dans un livre sur la saga Dexia, rapporte jeudi De Standaard.

 

Selon les calculs de l'auteur du livre, qui a travaillé 20 ans pour Dexia, cette dernière perdrait actuellement quelque trois milliards d'euros par an. A cette allure, les capitaux propres du groupe seraient taris dans deux ans, ce qui contraindrait l’État belge à intervenir, à hauteur de deux à trois milliards d'euros par an.

 

Les accords relatifs aux garanties d’État prévoyant que Dexia peut rembourser l’État en actions pourraient in fine faire gonfler la dette publique qui, de 365 milliards d'euros, pourrait atteindre 500 milliards d'euros, estime encore l'ancien employé de Dexia.

 

Lors de la présentation des résultats 2011 de Dexia, fin février à Paris, son CEO Pierre Mariani avait averti que le futur du groupe résiduel dépendrait de l'octroi par les trois États d'une garantie à un "coût raisonnable".

 

lalibre.be

 

Suite clic lien pour article: Dexia 3: "Pas croire tout ce qu on dit"



20/04/2012

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