Georges Gilkinet tire sur les notionnels et l'accord Dexia
Georges Gilkinet tire sur les notionnels et l'accord Dexia
L. Lam
Mis en ligne le 19/03/2012
En outre, le député Ecolo a prudemment abordé le cas de Johan Vande Lanotte dont Le Soir évoque ce matin la société de management. "Je ne sais pas si c'est le cas de Monsieur Vande Lanotte mais on sait qu'entre 2000 et 2009, 13.000 sociétés de management se sont créées, note-il. Ca permet effectivement d'échapper à l'impôt ou de comptabiliser des frais domestiques comme déductibles sur le plan fiscal".
Pour le mandataire, "c'est interpellant et ça montre que notre système fiscal et devenu inefficace et injuste"car la pression sur les PME et sur les travailleurs est d'autant plus importante.
Répondant aux questions des auditeurs un peu plus tard, Georges Gilkinet est revenu à la charge contre les intérêts notionnels.
"Dès le départ, nous avons dénoncé cette mesure libérale-socialiste, explique-t-il.
ArcelorMittal, par exemple, a pu déduire 1,5 milliard d'euros tout en supprimant de l'emploi en Belgique".
Il rappelle également qu'Ecolo a déposé des propositions visant à conditionner les intérêts notionnels au maintien de l'emploi. Pour appuyer son point de vue, George Gilkinet s'est attardé sur l'exemple du cinquième bénéficiaire des intérêts notionnels en Belgique, la société suédoise Fortum.
"Cette société ne dispose d'aucune activité en Belgique, note Georges Gilkinet. Les intérêts notionnels lui permettent de ne payer pratiquement aucun impôt en Belgique, tout comme en Suède".
lalibre.be