Inquietudes autour de la phase a froid a Liege. dec 2011

 

Inquiétudes autour de la phase à froid à Liège

La branche "plat carbone" d'ArcelorMittal Europe perd des parts de marché

BRUXELLES Redoutant l'effet des grèves sur son approvisionnement en temps réel, Renault a demandé à ArcelorMittal de ne plus stocker ses commandes d'acier à Liège, ce qu'a accepté le groupe sidérurgique, rapportent jeudi L'Echo et La Libre, sur base d'une information relayée par La Première (RTBF).

La CSC y voit un signe inquiétant pour l'avenir de la phase à froid dans la Cité Ardente. La branche "plat carbone" d'ArcelorMittal Europe perd des parts de marché.

"Deux millions de tonnes d'acier sur les neuf derniers mois", indique le secrétaire régional de la CSC Metal, Jordan Atanasov. "Ce sont des volumes très importants, qui correspondent aux trois-quarts de la production de Liège." Le syndicaliste redoute que la phase à froid liégeoise soit, en compensation, au moins partiellement fermée.

La CSC voit dans la demande du contructeur automobile français Renault, qui ne veut plus que l'acier produit à Liège et qui lui est destiné soit stocké sur le site de l'usine principautaire, un signe du début de désengagement d'ArcelorMittal dans le "froid" en Cité Ardente.

Le groupe sidérurgique, qui assumera un surcoût de 10 à 15 euros par tonne pour satisfaire son client français, est "en train de réunir les conditions économiques pour justifier la fermeture partielle de la phase à froid à Liège, après la fermeture définitive de la phase à chaud", estime-t-on.

Le porte-parole d'ArcelorMittal Liège, Etienne Botton, confirme la demande du groupe français. "Renault craint que des travailleurs décident de bloquer ses stocks dans le cadre d'une nouvelle action sociale. Or, dans le secteur de l'industrie automobile, on travaille à flux tendu, avec des livraisons 'just in time'." Le site liégeois a déjà perdu des commandes en raison de la crainte de clients face aux grèves, ajoute-t-il.  La Dernière Heure

 

 

Voilà, on y est, les menaces, la désinformation, le marchandage de bas étage les prétextes, tout y passe, tout est bon pour justifier la fermeture du chaud et du froid.

 

Certaines mauvaises langues diront ou disent déjà que c’est nous qui avons précipité notre perte avec des actions de grève inutiles, voire dangereuses. Allons camarades, un peu de bon sens que diable, car il s’agit bien du diable qui veut vous faire avaler la fermeture définitive de votre gagne-pain, en disant que c’est votre faute par-dessus le marché!

 

Grève ou pas, cela ne change rien pour l’heure. La preuve en est, nous avons été par deux fois trop sages, modérés : la réputation qui est la nôtre en matière de manifestation et de casse sur le terrain ne fut pas le cas pendant ces trois derniers mois.

 

Alors, je rappel aux médias, aux politiques et gens biens pensants qu’ils peuvent compter les vitres du « centre acier », il n’en manque pas une ! Pourtant, neuf jours et neuf nuits, nous sommes restés sur place à garder ce parking entouré de verre, de haut jusqu’en bas.

 

Nous sommes allés à Bruxelles et à Liège sans rien bousculer sur notre passage sans oublier Seraing. Trois énormes rassemblements, marées humaines qui auraient dû montrer à qui de droit que nous étions tous solidaires, tous déterminés à nous battent pour protéger non seulement Cockerill et nos emploies, mais aussi cette magnifique région qu’est la province de Liège.

 

Maintenant qu’ils nous mettent dos au mur, les mains liées par la menace de fermeture de nos soi-disant propres actions de revendications légitimes, que pensez-vous que nous allons faire ? Camarades, la réponse vous appartient.

 

Nerfs d'acier

 



02/01/2012

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