ArcelorMittal : trois semaines pour prendre une décision à Liège
ArcelorMittal : trois semaines pour prendre une décision à Liège
Le Monde.fr |
Par Jean-Pierre Stroobants
Le ministre de l'économie de la Wallonie, Jean-Claude Marcourt (PS), a dévoilé, mardi 16 avril, les conclusions du consultant Roland Berger et de la banque d'affaires Degroof sur l'avenir possible de la sidérurgie à Liège.
Une "task force" réunissant les autorités politiques, des acteurs économiques et des syndicalistes s'est toutefois donné un délai supplémentaire de trois semaines pour prendre une décision.
Roland Berger était chargé d'élaborer un éventuel scénario de relance, la banque Degroof d'identifier des repreneurs éventuels pour les installations du groupe ArcelorMittal, condamnées à la fermeture.
Aucun repreneur ne s'est manifesté mais, parmi les soixante groupes contactés, certains auraient témoigné de "marques d'intérêt".
La région espère pouvoir maintenir à Liège une sidérurgie intégrée (phases à chaud et à froid) et un centre de recherche.
ArcelorMittal avait annoncé, jeudi 24 janvier, son intention de fermer une cokerie et six lignes de production sur son site de Liège, en Belgique, une décision qui affectera 1 300 salariés.
Cette fermeture s'ajoute à celle de la "phase à chaud", annoncée en octobre 2011, et qui concernait déjà "plus des 790" emplois, selon les syndicats.
Roland Berger estime que l'intervention financière nécessaire pour une relance des outils liégeois oscille entre 650 et 800 millions d'euros. Un montant qui n'intègre pas ce qui devrait être payé à ArcelorMittal, qui refuse de céder ses installations.
Les syndicats réclament leur nationalisation ou un portage public. Une option qui divise le gouvernement régional.
Clic sur le lien: