Le dossier ArcelorMittal est revenu au devant de l’actualité en début de semaine avec la publication du rapport intermédiaire du bureau de consultance Laplace commandé par la Région wallonne et qui enterre purement et simplement la phase à chaud à Liège. L’étude a été demandée après l’annonce en octobre 2011 par l’entreprise sidérurgique de fermer la ligne à chaud. Le ministre wallon de l’Economie a finalement décidé de ne pas tenir compte de cette étude controversée.
Les chefs de groupe MR de la Chambre et du Sénat, les Liégeois Daniel Bacquelaine et Christine Defraigne, ont demandé jeudi au Premier ministre s’il avait l’intention de s’impliquer dans le dossier Arcelor comme ses prédécesseurs l’avaient fait dans d’autres dossiers industriels importants sur le plan socio-économique.
Elio Di Rupo a rappelé qu’il s’agissait d’une compétence de la Région wallonne et que le gouvernement fédéral était disposé et prêt à soutenir l’action de celle-ci. Il a aussi rappelé que la Région wallonne déterminera sa position lorsqu’elle disposera des résultats des deux études qu’elle a demandées. Il a aussi souligné qu’il fallait respecter la procédure Renault de licenciements collectifs qui est toujours en cours.
« Quand j’interroge M. Marcourt, car j’ai la chance d’être sénatrice de Communauté, il répond qu’il a des contacts avec vous, et quand je vous interroge, vous répondez que vous avez des contacts avec lui, même si vous ne le citez pas comme tel. Il faudrait dès lors en venir au but et clarifier les intentions », a répliqué Mme Defraigne, remerciant cependant le Premier ministre pour sa « réponse volontariste ».
L'avenir.Net
27/01/2012
Interpellé jeudi à la Chambre et au Sénat, le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) a annoncé qu'il était disposé à aider la Wallonie dans le dossier ArcelorMittal, dans la limite de ses compétences. Il a également ajouté que la Région ne prendrait position qu'une fois le résultat des deux études commandées connu, et que la procédure pour licenciements collectifs devrait être scrupuleusement respectée. La Meuse s'interroge pour sa part sur ces études "qui ne servent à rien".
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