Comme pour Rudy Demotte à Tournai, des syndicalistes avaient fait le déplacement aux vœux du bourgmestre de Mons. Cette fois, il s’agissait de membres du personnel d’ArcelorMittal, désireux de se faire entendre afin qu’on ne les oublie pas.

 

«La direction nous a manifesté son souhait de fermer la phase liquide de l’entreprise. En outre, il n’y aucune garantie pour la phase «froid». Il en va de 10.000 familles et de l’avenir de la sidérurgie. Désormais, nous attendons avec impatience le rapport de Syndex qui, dans un mois, devrait confirmer notre viabilité. Nous avons besoin du soutien des politiques. Il ne faut pas nous oublier. Le front commun syndical ne suffit pas», s’est exclamé David Camerini (CSC).

 

«Pas de la compétence du fédéral»

 

Le premier ministre leur a indiqué que le problème ne relevait pas de la compétence du fédéral. Il a ajouté «qu’il appuierait au maximum les régions». Il a aussi rappelé que le ministre Marcourt, ayant en charge la sidérurgie, faisait le maximum.

 

Sa réponse a déçu certains membres de la délégation. «Nous avons l’impression qu’il s’en fout», se sont-ils exclamés. D’autres plus nuancés déclaraient qu’ils espéraient qu’il ferait vraiment tout pour les aider.

 

Les syndicalistes ont, ensuite, précisé qu’ils espéraient désormais rencontrer des responsables d’Ecolo, du MR et du cdH. «Nous allons également nous tourner vers l’Europe, car le problème dépasse les Régions.»