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13/01/2012 - Mons : Vœux d’Elio Di Rupo à la presse montoise : présence des métallos
Une délégation d’ArcelorMittal aux voeux de Di Rupo
MONS - Une délégation en front commun de l’entreprise liégeoise ArcelorMittal, rassemblant une quarantaine de membres, attendait Elio Di Rupo vendredi devant l’Hôtel de Ville de Mons. Le Premier ministre, bourgmestre de Mons en titre, est arrivé aux alentours de 14h15 afin de présenter ses voeux à la presse. Il a écouté ceux qui souhaitaient lui parler. La rencontre s’est déroulée dans le calme.
Comme pour Rudy Demotte à Tournai, des syndicalistes avaient fait le déplacement aux vœux du bourgmestre de Mons. Cette fois, il s’agissait de membres du personnel d’ArcelorMittal, désireux de se faire entendre afin qu’on ne les oublie pas.
«La direction nous a manifesté son souhait de fermer la phase liquide de l’entreprise. En outre, il n’y aucune garantie pour la phase «froid». Il en va de 10.000 familles et de l’avenir de la sidérurgie. Désormais, nous attendons avec impatience le rapport de Syndex qui, dans un mois, devrait confirmer notre viabilité. Nous avons besoin du soutien des politiques. Il ne faut pas nous oublier. Le front commun syndical ne suffit pas», s’est exclamé David Camerini (CSC).
«Pas de la compétence du fédéral»
Le premier ministre leur a indiqué que le problème ne relevait pas de la compétence du fédéral. Il a ajouté «qu’il appuierait au maximum les régions». Il a aussi rappelé que le ministre Marcourt, ayant en charge la sidérurgie, faisait le maximum.
Sa réponse a déçu certains membres de la délégation. «Nous avons l’impression qu’il s’en fout», se sont-ils exclamés. D’autres plus nuancés déclaraient qu’ils espéraient qu’il ferait vraiment tout pour les aider.
Les syndicalistes ont, ensuite, précisé qu’ils espéraient désormais rencontrer des responsables d’Ecolo, du MR et du cdH. «Nous allons également nous tourner vers l’Europe, car le problème dépasse les Régions.»
L'avenir.net
L'article de presse résume assez bien l'état d'esprit. Ce qu'il ne dit pas c'est qu'Elio est arrivé avec 1 h 20 de retard. Bref, passe encore, là n'est pas le nœud du problème, effectivement si Di Rupo s'intéressait au dossier sidérurgie il le cache drôlement bien et devrait se reconvertir en comédien, quoi que... politique et comédie sont souvent intimement liées me direz-vous. L’échange verbal fut court, convenu, le ministre avait une « crasse » coincée dans un ongle, ça paraissait l’ennuyer autant que Mittal. Tout est dit. Pour lui laisser le bénéfice du doute, nous dirons que… (pas d’idée de ce qu’on peut dire).
L’accueil : Dès la sortie de l'autoroute nous avons été escortés par la police montoise, plus nombreuse que les puces d'un toutou un jour de marché. Ensuite, soucieux de notre bien-être nous avons patienté confortablement installé sur le trottoir, debout et dans le froid comme le veux la tradition de la différence de classe sociale. Les ouvriers dehors, les messieurs dedans. En revanche, encore une fois, je tiens à souligner que nous, nous n'avons pas malgré toutes les conditions réunies, redorées notre réputation "de chauds sidérurgistes" liégeois. Rassurez-vous camarades, cela ne veut pas dire que les pruneaux se ramollissent dans la sauce lapin. Comme le dit si bien le diaporama « Cockerill voit rouge »…
Votre camarade de lutte
N d'A