ArcelorMittal: Des Qataris et des Algériens pour les usines liégeoises ?

 

 

 

Des Qataris et des Algériens pour les usines liégeoises d'ArcelorMittal?

Des Qataris et des Algériens pour les usines liégeoises d'ArcelorMittal?

 

 

 

ArcelorMittal: Des Qataris

et des Algériens

pour les usines liégeoises ?

 

 

 

 

mercredi 15 mai 2013

 

 

Les informations commencent à filtrer à propos du travail du bureau Berger et de la banque Degroof chargés par le ministre wallon de l'économie de trouver un partenaire pour relancer la sidérurgie liégeoise. Les portes se ferment les unes après les autres. Il reste un piste, peut-être deux. Disons, une et demi.

 

 

La liste des repreneurs potentiels se réduit au fil des semaines. Elle est passée de 64 présentations à 17 discussions puis trois négociations, et maintenant, deux.

 

L'avant-dernière piste est qataro-algérienne. Elle mènerait à la société QASCO née voici 40 ans de la volonté des autorités de l'émirat de s'industrialiser. La société QASCO dispose de capitaux énormes. Elle vient par exemple de signer un accord avec l'état algérien pour construire un complexe sidérurgique de cinq millions de tonnes par an. L'état algérien, soit dit en passant, qui vient de prendre la majorité du capital d'une aciérie d'ArcelorMittal menacée de fermeture par la multinationale.

 

De là à imaginer que "la" solution pour sauver les emplois liégeois pourrait se calquer sur cet exemple, il n'y a qu'un pas ... qu'il est prématuré de franchir. Notamment parce que la maladie du président algérien paralyse la prise de décision stratégique dans l'immédiat. Il ne resterait, dès lors, plus qu'une seule hypothèse, apparemment africaine, sur laquelle la plus haute confidentialité est de mise.

 

Mais le ministre de l'économie wallonne commencerait à ne plus y croire. Il aurait commencé à envisager un plan "b": des directeurs d'ArcelorMittal auraient été approchés pour discuter du maintien de plus que cinq laminoirs, et même du maintien du train à lingots, du train à large bande de Chertal. Un sauvetage partiel en quelque sorte. Mais cette démarche n'est peut-être qu'une manière de démontrer, par impossible, qu'une nationalisation pure et dure est la seule perspective de survie.

 

M. Gretry

 

rtbf.be



16/05/2013

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