En octobre dernier, le tribunal du commerce de Bruxelles a mis en faillite sur citation la société de management de ce repreneur potentiel. Deux ans plus tôt, en 2010, en Province d'Anvers, la même personne avait racheté une autre société, spécialiste des groupes électrogènes. Cette aventure-là s'était terminée par une mise sous administration judiciaire. Un mauvais souvenir pour les quarante personnes qui travaillent encore dans cette entreprise.

 

Le candidat repreneur propose de reprendre Oxybel et ses passifs pour un euro symbolique. ArcelorMittal considère qu'aucune offre sérieuse ne lui est parvenue. "Aujourd'hui, on n'a pas reçu d'offre sérieuse d'un repreneur potentiel" confirme Pascal Moisy porte-parole. "Nous avons effectivement des attentes en matière de présentation d'un dossier consistant et aujourd'hui, nous n'en avons pas".

 

Côté syndical, on oscille entre espoir et prudence. La FGTB ne veut pas se prononcer tout de suite sur le sérieux de l'affaire. Elle veut encore étudier le dossier. La CSC émet des réserves sur les capacités de ce candidat-repreneur à donner un avenir à Oxybel.

 

F. Braibant

rtbf.be