ArcelorMittal a plaidé pour un soutien des autorités françaises et des autres pays européen au secteur de l’acier. Le plus gros fabricant d’acier au monde voudrait que des initiatives soient prises afin de renforcer la position concurrentielle de l’Europe et d’améliorer l’accès aux matières premières.

ArcelorMittal a lancé cet appel ce jeudi à l’adresse du monde politique français. L’entreprise emploie plus de 20.000 travailleurs en France. L’an passé, l’entreprise avait suscité un tollé en annonçant un projet de fermeture de son site à Florange. Jeudi passé, les représentants des travailleurs s’étaient prononcés contre le projet industriel du groupe et avaient demandé au gouvernement de reprendre le dossier.

(à suivre)

 

ArcelorMittal Liège : Premières prépensions en avril pour la phase à chaud

(signature avec le diable grrr)

Rédaction en ligne

La direction d’ArcelorMittal Liège a annoncé mardi que les conventions relatives aux prépensions des travailleurs de la phase à chaud avaient été signées. Les premiers départs pourraient avoir lieu dès le mois d’avril. Selon l’accord de méthode passé entre syndicats et direction, la signature du volet social, et donc des prépensions, lié à la fermeture de la phase liquide était conditionnée à l’élaboration d’un plan industriel censé garantir l’avenir du froid. “L’annonce de la direction de fermer sept sites sur les douze de la phase à froid a changé la donne”, indique David Camerini, président de la délégation CSC chez ArcelorMittal. “Trois cent quatorze travailleurs sont prépensionnables, au niveau de la phase à chaud. Il vaut mieux qu’ils acceptent tous, si on veut limiter la casse sociale...” La fermeture du chaud implique la suppression de 795 emplois. Au niveau du froid, on parle de 1.300 emplois supplémentaires. “Nous avons également évoqué les départs volontaires”, ajoute le syndicaliste. “Le personnel concerné partira avec son préavis et une prime de 6 mois.” Quant aux autres travailleurs concernés par la fermeture du chaud, leur sort n’est pas encore réglé. “Le lancement de la deuxième procédure Renault, liée au froid, complique la situation”, constate David Camerini.

le Soir.be