«Nous restons sur nos positions: nous voulons
garantir le volume de production dans le froid de manière à stabiliser
l’emploi», explique David Camerini, président de la délégation CSC chez
ArcelorMittal, pour le front commun syndical. «Mais la direction
liégeoise a visiblement un mandat très serré, elle nous propose un plan
industriel imbuvable. Le politique doit entrer dans la danse,
interpeller les patrons des ‘plats carbone Europe’ pour obtenir un vrai
plan industriel, et non pas un plan de caoutchouc! Il faut tenir une
réunion tripartite (Région, syndicats, direction) au plus vite!»

Par ailleurs, le SETCa assure avoir l’impression que «le politique, plus
encore que la direction, cherche à nous balader le plus longtemps
possible». Egidio Di Panfilo, secrétaire général du SETCa-Liège ajoute
que «sauf un sursaut réel du politique face au capital, le gouvernement
wallon nous refera dans quelques mois ou quelques semaines son aveu
d’impuissance».

 

A l’heure où les ministres européens de
l’industrie débattent de la politique industrielle de l’Europe, le
syndicat demande à ce que les politiques bénéficient de marges de
manoeuvre, notamment via des ressources protectionnistes, afin d’éviter
«un désert social et industriel».

 

Pour le SETCa, les politiques
doivent avoir la volonté de «reprendre le contrôle de l’économie pour la
remettre au service des hommes et non l’inverse»

 

Belga