«La demande d’acier en Europe atteint encore environ 75% seulement du niveau qu’elle avait avant la crise; ainsi, ArcelorMittal Pologne a mis en place une stratégie pour adapter sa capacité d’utilisation aux niveaux de la demande» et ajuster ses effectifs en conséquence, indique le groupe, dans une déclaration écrite.
Un porte-parole a précisé qu’environ 1.000 emplois à plein-temps seraient touchés par ce plan. «Le plan d’optimisation de l’emploi va prendre place via différentes mesures, telles que les départs naturels, détachements, préretraites et programmes de départs avec indemnités», ajoute ArcelorMittal.
Le sidérurgiste a déjà annoncé mardi que 630 employés, soit environ 10% des effectifs, de sa filiale tchèque à Ostrava, avaient déjà accepté un départ volontaire.
Le même jour, le groupe a fait part en comité d’entreprise européen de son intention de fermer pour une durée indéterminée une aciérie électrique à Madrid, alors qu’il a déjà décidé d’arrêter pour de bon deux hauts fourneaux à Liège, et d’en mettre d’autres, notamment à Florange (Lorraine) en veille.
Lors de la crise de 2009, qui avait violemment frappé le secteur sidérurgique, ArcelorMittal avait mené un vaste plan de départs volontaires à travers le monde, qui avait réduit ses effectifs de plusieurs milliers.
Belga